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Depuis le 1 r juin 2018, la bibliothèque d'Ourouer a une nouvelle responsable et son nouveau blog est celui-ci:

vendredi 23 décembre 2011

Venise n'est pas trop loin.



    Texte de Christain Bruel
    Illustration de Anne Bozellec.
    Photographies de Anne Galland.
    Editions Etre


Elle a treize ans "presque quinze", elle a envie d'être grande, n'est déjà plus petite et veut jouer aux jeux des adultes, n'en comprend pas toujours les règles et les buts, et passe ses vacances à Venise, avec sa mère, comme tous les ans.
Quand elles se confondent comme deux soeurs, celà la perturbe. Elle aimerait bien que sa mère montre l'exemple qu'on attend d'une mère, mais celle-ci est jeune et complice. Cependant elle fixe bien les règles: l'enfant peut prendre sa liberté un peu plus loin chaque jour selon un plan et un horaire bien établi.
Les hommes de la famille (père, frère, mari?) sont restés en France, et la fillette ne comprend pas très bien l'Italien.
Un jour, sur le chemin du retour elle découvre des hommes entrain de jouer près du canal: il s'agit de lancer des morceaux de sucre brun, que l'un d'eux a concassé,  préalablement payés, le plus près possible du bord du canal. Le perdant doit une heure de son temps au gagnant. Elle perd et s'entête à continuer. Quand elle comprend qu'elle doit 1h de sa vie à un homme, elle ne sait plus comment s'en sortir.
Voilà donc ce qui arrive quand on veut commencer à naviguer dans le monde adulte et qu'on n'en est pas encore un: on ne comprend pas tout, et on ne sait pas les limites du danger, et même s'il y a danger.



Ce roman pour jeunes est présenté à la manière d'un carnet de voyage.
Les illustrations sont vraiment des portraits criants, saisis sur le vif comme des photographies.
Les photographies viennent ponctuer ce récit  de notes réalistes, se mêlant aux  illustrations picturales. Les scènes peintes, les tableaux de la cité des doges, les portraits, en rythmes, en pastels, en huiles, parfois alignés comme une pellicule-photo, nous emportent dans l'histoire comme dans la ville et dans ses musées.
Photo? dessin? qu'est ce qui est vrai? qu'est ce qui est imaginaire?

La première de couverture, en sanguine, nous montre la petite fille de dos dans un contraste enfant-adulte qui est rendu par l 'extrême propreté et la coupe enfantine de sa chevelure , en contradiction avec le flou de l'évident vêtement emprunté à sa mère, sur fond de canal vénitien... comme dans un rêve orangé, ou un coucher de soleil sur la lagune, ou sur l'enfance. 

mercredi 21 décembre 2011

The Hours

Ce film de Stephen Daldry est sorti en 2003 dans les salles obscures.
On peut le voir en DVD...
Avec, dans les rôles principaux: Nicole Kidmann, Juliana Moore, Merryl Streep, Ede Harris...
Synopsis: près de Londres, dans les  années vingt, Virginia Woolf  commence à écrire Mrs Dalloway. Elle lutte contre la folie, aidée de son mari aimant.
Dans les années cinquante, à Los Angeles, Laura Brown en le lisant est tellement bouleversée qu'elle décide, malgré l'amour de son mari et de son enfant, de les quitter pour changer de vie.
A New York, de nos jours, Clarissa Vaughn, est une version moderne de Mrs Dalloway, que son ami Richard, poète atteint du sida, a mis également en scène dans son dernier livre..
Comment l'histoire de ces trois femmes va-t-elle se rejoindre? La puissance de la littérature est si forte...

Evidemment tout a déjà été dit sur ce film magnifique et plusieurs fois récompensé.
J'ai trouvé l'intrigue fort bien ficelée. Les décors d'une justesse étonnante, collant à l'époque. La composition des acteurs principaux, bien sûr parfaite, mais celle des acteurs secondaires: celle du petit garçon, celle de l'amie malade, et celle de Richard, absolument incroyables!
Un "beau film" à revoir si vous faites votre cinéma en ces périodes de jours courts.

mercredi 14 décembre 2011

La petite sirène, ballet de John Neumeier

Hier soir, Arte nous proposait "La petite Sirène" d'après Hans Christian Andersen.
Cette chorégraphie a été conçue par John Neumeier pour le Ballet de l'Opéra de Hambourg. Il en a également assuré la mise en scène, les décors et les costumes.
La Musique  est de Lera Auerbach
La Direction musicale de Simon Hewett

La représentation est absolument époustouflante, tant dans le jeu des danseurs qui éblouit et sidère que par les évocations qu'ils expriment en prouesses de mime, de jeu  théâtral, d'élégance et d'endurance.
De plus, dans ce ballet, Nemeier met également en scène l'auteur du conte: Andersen, qui est présent dans les tableaux et suscite également des sentiments chez le spectateur.
Le sujet évoqué: l'amour impossible entre deux jeunes gens de deux mondes opposés ne se départit jamais de sa dimension tragique. La petite sirène est dansée par Yuan Yuan Tan, qui donne tant par sa grâce que par les expressions de son visage, toute son émotion au personnage et à la pièce.
Les costumes et les maquillages, d'emblée, situent l'action, les protagonistes, autant que les décors habilement suggérés.
La musique en subtilité tour à tour grinçante ou gémissante porte l'intérêt des spectateurs à travers les tableaux qui se succèdent, tragiques ou passionnés vers le dénouement. 
Ne manquez pas les rediffusions d'un tel spectacle!

mardi 13 décembre 2011

Henri Cartier Bresson à la BNF

Toujours dans le site de la BNF (voir la liste de blogs au bas de cette page), j'ai été intéressée par l'espace consacré à la photographie. Et comme il fallait bien choisir un chapitre, je suis allée directement voir le  "Maître" Henri Cartier Bresson, et très précisément la conférence d'Edgar Roskis:


Photo-journalisme : la leçon oubliée d’Henri Cartier-Bresson
Une conférence par Edgar Roskis


Je vous propose de la découvrir vous-même, surtout si vous êtes, vous aussi, amateur de photographie, et voire même, photographe à vos heures, comme nous le sommes tous peu ou prou à l'heure de la photo numérique.

http://expositions.bnf.fr/hcb/index.htm

lundi 12 décembre 2011

Caravan palace

"Caravan Palace est un groupe français d'électroswing -jazz manouche, dont le premier album est sorti en octobre 2008"  http://fr.wikipedia.org/wiki/Caravan_Palace

Lors du passage récent du bibliobus, j'ai choisi ce CD, à ré-écouter, ou à découvrir,  dont je vous propose un aperçu.

 (...pour nos amis amateurs de jazz qui ont pris l'habitude de venir sur ce blog, et pour tous ceux qui ne connaissent pas encore...)




lundi 5 décembre 2011

SOFTCORE de Tirdad ZOLGHADR Traduction Olivier COLETTE

C'est le premier roman de cet auteur Iranien....et je dis bien Roman!
Au début, on pourrait croire à un témoignage, voire même une autobiographie: le personnage principal, un commissaire d'exposition, né en Iran dans les années 70, ayant vécu par la suite en Afrique de l'ouest et dans divers autres pays, revient à Téhéran pour ré-ouvrir un établissement qui, appartenant à sa tante Zsa Zsa, était un mythique bar à coktails.

     Si vous cherchez une biographie de l'auteur dont c'est le premier roman, vous trouverez des similitudes avec le héros:
Tirdad Zolghadr est né en 1973. Rare auteur Iranien d'expression anglaise, il a passé son enfance à Téhéran puis a grandi entre de nombreuses villes européennes et africaines.
Commissaire d'exposition et critique free-lance dans l'art contemporain, il a publié de nombreux articles dans la revue Frieze.
 Il a également réalisé un film:  Tropical Modernisai, qui traite de l'histoire de la gauche iranienne et a été présenté dans de nombreux festivals à travers le monde.


De cet établissement, il souhaite faire un show-room de tous les arts plastiques.
  Toute la première partie nous balade dans l'Iran post révolutionnaire, tout-à-fait surprenant car à la fois ultra-moderne et très conservateur. On y rencontre des mollahs, des politiques, des artistes complètement déjantés, créatifs et accros à la consommation des marques. C'en est même un peu agaçant.
  La deuxième partie est bourrée d'anglicismes, de références artistiques plasticiennes et de considérations pour initiés. Les personnages tour à tour cyniques ou drôles arrivent à nous emmener dans leur sillage et à nous faire "entrer dans leur bande". On se sent invité. Dans leur sillage, on déambule en noctambule...
 Les démarches pour obtenir des oeuvres à exposer,  la quête des autorisations et subventions nous font parfois trembler et, par exemple, quand il rentre à la milice, et met un caméscope dans les mains d'un milicien, lui demandant de tout filmer pour  réaliser une vidéo d'art...on suffoque un peu...imaginez-vous qu'on puisse faire ça en occident? Entrer dans une gendarmerie, ou une caserne, et faire la même démarche auprès d'un représentant du maintien de l'ordre????
  La dernière partie nous permet de respirer un peu, car, franchement, "il y va un peu fort"; on se demande parfois de qui il se moque...j'ai quelquefois eu l'impression de naviguer entre Houellebecq, Beigbeder et Lauren Henderson.
Mais il a de bons prétextes: par exemple, l'amie Stella, qu'on ne voit jamais, qui lui écrit ses discours d'ouverture  terriblement engagés et qu'il lit en public sans les avoir parcourus auparavant: la belle excuse, ça n'est pas lui qui  écrit!
...on se demande si on a entendu? Si on peut avoir entendu?Est ce qu'on a lu ça? Qu'est ce qu'on a compris? Y a t il quelque chose à comprendre? On est abasourdi. Est ce qu'on  doit en penser quelque chose?...et, bof,  puisque c'est un roman, c'est de la fiction.
Thirdad Zholgrad nous surprend.
Toujours entre deux voyages, entre deux avions, des amis aux quatre coins du monde, des expositions sur tous les continents...l'Asie si loin de nous, mais si proche et si incompréhensible, pour le lecteur occidental!!!
L'Iran nous surprend.
Et Thirdad Zholgrad revient vers le lecteur, à la fin, toujours par le biais de Stella, toujours par ses billets expédiés de loin "compte-tenu des complications que tu causes sciemment, tu sera exécuté d'une balle dans la tête après l'inauguration. Désolée. Stella"...On blêmi. Est-ce une blague? Il y aura au moins un autre billet. Vers quelle fin?





dimanche 4 décembre 2011

Johannes Brahms. The Piano Concertos




Si les tonalités automnales de ce pluvieux dimanche de Décembre vous portent plutôt vers la musique classique, je vous propose ce double CD des concertos pour piano n°1 et 2 de Brahms, interprétés par Nelson Freire sous la direction de Riccardo Chailly.

samedi 3 décembre 2011

Las Ondas Marteles

Ce trio dont le nom est composé du patronyme des deux frères Martel et faisant également allusion aux Ondes Martenot, donne dans le rock latino. La plupart des morceaux est chantée en Espagnol mais aussi en Anglais.
Son histoire est celle de Sebastien Martel, arrangeur de M et de Camille, qui, revenant d'un voyage à Cuba, se joint à son frère Nicolaï, lui-même revenant du Mexique. Tous les deux sont tombés amoureux du Boléro, musique née à Cuba à la fin du 19e et qui s'est répandue en Amérique Latine. A eux, se joint la contrebassiste Sarah Murcia, d'origine Espagnole.
Leur premier album contient un hommage à un certain poète cubain Miguel Angel Ruiz.

D'ailleurs, si vous désirez en savoir un peu plus, je vous recommande cette interview: http://peauneuve.net/article.php3?id_article=57

Le morceau d'illustration que je vous propose est issu de cet album sorti en 2009 qui s'intitule:
ON DA ROCKS


jeudi 1 décembre 2011

Louisiana Jazz Band à Blet, le 10 décembre

Les Z'arts en campagne 
et le Louisiana Jazz Band
vous proposent  un dîner-concert
à Blet le 10 décembre.


Dîner de décembre et musique de jazz se donneront rendez-vous pour vous accueillir chaleureusement comme à l'accoutumée.

jeudi 24 novembre 2011

PRUDENCE de Susan Hill et Angela Barrett

Des images d'un intérieur ancien sont le décor de ce début d'histoire: Une ambiance chaleureuse et sécurisante est donnée par le feu dans la cheminée, le chat qui dort, la maman qui cuisine. La petite fille, à la fenêtre, bien à l'abri, est, néanmoins, très curieuse de savoir ce qui se passe dehors: Elle regarde à travers la vitre, vers le lointain, un ailleurs où elle n'a pas le droit de s'aventurer.
 Elle parvient, cependant, à se faufiler hors de la maison, là où il fait sombre et froid. Malgré l'insécurité elle est tentée d'explorer de plus en plus loin, jusqu'à ce que, parvenue dans la forêt interdite,  la rassurante vision de la maison cède peu à peu  le pas à des suggestions terrifiantes de monstres et autres personnages de contes. La petite fille se répète en refrain des paroles de prudence  et d'encouragement, mais lorsque l'imaginaire l'envahit tout-à-fait, la panique à son comble pousse l'enfant à retourner vers sa maison où sa maman inquiète est entrain de l'appeler.

La voilà dans ses bras réconfortants et l'intérieur, également réconfortant, de la maison contraste avec les scènes précédentes...et pourtant...l'enfant regarde toujours vers la fenêtre avec l'envie de découvrir ce qui existe dehors.





Ce livre a également été lu avec les enfants de la classe de CP.







le Monde à l'envers. de Ruth BROWN

Celà commence ainsi: "C'était par une nuit d'été, en plein hiver; la neige avait tout recouvert."
Vous relisez la phrase? comme moi je l'ai relue.
Le texte et les illustrations sont de Ruth Brown http://www.cercle-enseignement.com/Contributeurs/Ruth-Brown.
Les dessins, sertis de crayon sont déclinés dans de chaudes tonalités, comme dans les albums anciens.
L'histoire est celle du rêve et elle  utilise les paradoxes pour rendre réelle une aventure au creux du sommeil.

La petite fille se réveillera dans son univers familier avec les personnages qui le composent...et qui étaient les mêmes dans le rêve...

Il fait partie de la sélection qui sera lue cet après-midi avec les élèves de C.P.

lundi 21 novembre 2011

Boris Vian à la BNF

Pour vous chers lecteurs (lectrices) qui me demandez des textes de Boris Vian

Permettez-moi de vous proposer son site:  http://borisvian.org/ au cas où vous voudriez produire ses oeuvres...la présentation est amusante...

Un autre site, en attendant sa biographie à emprunter auprès de votre habituelle bibliothèque http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-boris_vian-1182.php


...Et,  parmi les expositions virtuelles de la Bibliothèque Nationale de France: http://expositions.bnf.fr/:
Je vous recommande tout particulièrement:

dimanche 20 novembre 2011

Enfants d'ailleurs

Martine et Caroline Laffon
Editions de La Martinière

Aujourd'hui, notre Art de Lire, ici, nous emmène vers des ailleurs où l'Art de Vivre est celui des enfants du monde.
En plus de magnifiques photos d'enfants de tous horizons, cet ouvrage nous renseigne sur leurs manières de vivre aux quatre coins de la terre. Aux portraits et aux scènes de familles s'ajoutent des textes qui nous racontent  le sens des habits et des coiffures, l'importance vitale de l'origine des traditions.
On y rencontre l'enfant dans le dur apprentissage de la vie quotidienne: chasser, cultiver, pour se nourrir, se protéger du soleil ou du froid, cuisiner, fabriquer sa vaisselle. On rencontre aussi toutes sortes d'écoles où les enfants assidus s'adaptent aux possibilités de la région: classe en plein air , tables en  cailloux pour élèves de Mongolie, cahiers de sable au Niger, des cours de récréation comme au Vietnam... 
Les jeux, semblables, se déroulent différemment selon qu'on est sur sa balançoire au Zaïre ou bien en Sibérie. 
En approchant des dernières pages, on aborde les passages rituels  du monde protégé de l'enfance  à celui de l'âge adulte.                                                     
 On n'oublie pas, non plus, les rencontres inter-générationnelles et l'importance des aïeux comme dans cette image de grands pères mongols gardant sagement leurs petits enfants assis sur des coussins chamarrés en pleine prairie.


C'est un beau livre, de grand format qui nous fait voyager immensément dans l'univers de l'enfance.

mercredi 16 novembre 2011

BIBLIOBUS LE 23 NOVEMBRE

Deux fois par an le bibliobus vient renouveler nos livres.

Cela se passera prochainement: le mercredi 23 novembre.
Pour cette raison la bibliothèque sera fermée au public ce jour-là.

Gallica: la bibliothèque numérique de la BNF

Le Salon de lecture de Michel Le Bris
L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson

Conférence du 18 octobre 2011
durée : 87 min

dimanche 13 novembre 2011

Je n'aime pas lire, mais...

... j'aime manger.

Voici une bonne raison pour fréquenter les bibliothèques:


Pour accorder notre "Art de Lire" à notre "Art de vivre" du moment, nous avons choisi un livre en rapport avec l'évènement du village ce week-end, à savoir, le salon gastronomique et artisanal.
dont voici un aperçu.

Pour rester en osmose, vous pourrez emprunter toute l'année, ce documentaire qui appartient au fonds propre de la bibliothèque d'Ourouër Les Bourdelins.

Vous trouverez dans cet ouvrage des recettes simples ou sophistiquées de petits fours, toasts, salades, et tartes.



jeudi 10 novembre 2011

Quai d'Orsay T2


                                                                                                                                                                                           T2 : Chroniques diplomatiques
     D' Abel Lanzac. Christopher Blain et Clémence Sapin

 Voyez la première de couverture: l'immensité du décor, très haut, très ocré (doré?) ne permet pas de distinguer au premier coup d'oeil, le personnage en bas de la scène. Il faut vraiment descendre du titre, le long des lourdes tentures pour apercevoir, en bas, la longiligne  silhouette noire qui cherche à s'imposer dans la lumière, membres écartés au point de  faire corps avec le mobilier. Seule tache de couleur, insolite: le petit livre rouge entre les mains du personnage déjà grand, dans une place encore plus grande.

 Le ton est donné: C'est le ministre ! Qu'est ce que c'est qu'un ministre ? C'est la question qu'ont posée les lecteurs de la bibliothèque d' Ourouer quand ils m'ont suggéré de présenter cette bande dessinée.
Elle a parfois été lue à plusieurs niveaux: certains y ont vu la satire de tel ministre, d'autres y distinguant plutôt la description du travail d'équipe d'un ministère, en l' occurrence celui des affaires étrangères.

  Arthur Vlaminck a l'honneur de se voir choisi par le ministre Alexandre Taillard de Vorms (Remarquez, au passage, l'élégance des patronymes) pour rédiger ses discours. Au départ, quand il lui dit  "vous serez aux langages", le jeune Arthur ne se sent plus de joie, d'obtenir un job aussi haut de gamme et facile...il ne va pas tarder à déchanter...Il se laisse aller à un gonflement d'orgueil auprès de sa gentille copine, qui lui fait quand même remarquer que ce ministère n'est pas exactement de leur habituelle couleur politique. Elle est vraiment indulgente la gentille copine, car le téléphone d'Arthur sonne désormais dans les moindres instants de leur vie privée.
  Arthur s'habitue vite à l'équipe, aux contacts des responsables adéquats, aux secrétaires -juste bien comme il faut.
  Quant au lecteur , il découvre les coulisses du ministère des affaires étrangères, l'interdépendance de ses membres, de ses cabinets, de ses commissions.
  Arthur épouse le comportement et la personnalité de ses chefs, jusqu'à exaspérer la charmante copine.  Désormais il ne vit plus que pour la reconnaissance de ce ministre qui absorbe toute son existence...










lundi 7 novembre 2011

Bag Jazz Café au St Joseph à SANCOINS

"Les z'arts en campagne", association installée à Blet, dans notre communauté de commune a pour slogan "faisons vivre nos campagnes". La passion du jazz qui réunit ses adhérents les conduit à organiser des soirées dans la chaude ambiance de cette musique.


 Le samedi 5 novembre, ils organisaient, avec le partenariat du St Joseph, incontournable bar- hôtel- restaurant, un chaleureux café-concert dans la lumineuse salle à manger du restaurant sancoinnais.
Lumineuse idée, également, pour rompre la grisaille d'un Novembre berrichon.
 Les artistes Stéphane Pacyna et Jean Baptiste Dupuy viennent du groupe MOZAMBIK, que j'avais apprécié cet été lors du festival "JAZZ A BLET".http://www.mozambik.fr/
  Jean Babptiste Dupuy donne aussi du Rock dans le groupe The Mighty Tyers Level.
  Bag Jazz Café prépare un CD dont nous attendons la sortie. Pour faire patienter, je vous propose d'écouter quelques morceaux de MOZAMBIK...moi-même, je m'en vais fredonner la Ballade  de l'Englishmann à New-York...Pour combattre la grisaille de l'automne, de l'hiver: Du Jazz! Encore du Jazz! ! !
http://www.mozambik.fr/muzik.html




vendredi 28 octobre 2011

L'étoile du soldat

L'étoile du soldat
René Follet et Christophe de Ponfilly

Ayant décidé de vous présenter quelques BD, j'ai demandé aux lecteurs d'en choisir...et même de les présenter, mais comme il n'y a pas vraiment eu de volontaires pour la rédaction, je me fais donc le porte-plume de leur choix.

  Christophe de Ponfilly, qui était journaliste, reporter de terrain, a consacré une grande partie de son métier au drame Afghan. Cette histoire est celle d'une rencontre avec un jeune soldat Russe, parachuté avec son régiment au milieu du conflit. L'histoire de drames, de sympathies nouées, de fins tragiques.
 Nikolaï est un  jeune homme rêveur et heureux de vivre. Guitare, copains, filles, danses, histoires d'ados, quoi! Regagnant sa chambre d'ado après une sympathique soirée, pleine de chants et de rêves, où on s'est promis de se revoir le lendemain, il découvre sur son lit un courrier de l'Etat l'appelant pour être incorporé dans l'armée. Désespoir. Ses parents sont convaincus que deux ans de régiment vont l'assagir; mais voilà, il est désigné pour l'Afghanistan où ses frères, ses copains sont déjà morts. Cherchant toutes sortes de plans pour y échapper, sa petite bouille d'ange n'échappera pourtant pas au sort.
  Le destin de Nikolaï, rêveur d'étoiles, semble ne pas vouloir s'engluer; hélas, dès le début, on sait que ça ne pourra pas faire autrement que de finir mal.

  Nous avons aimé les dessins, les croquis, les magnifiques visages, les couleurs tristes des campagnes afghanes.
L'histoire est paragraphée en morceaux de vies. Il nous a semblé qu'il ne pouvait en être autrement.


  Cette bande-dessinée, réalisée par René Follet, après la mort de Christophe de Ponfilly, et après la réalisation de son long métrage du même titre, n'a pas rallié tous les suffrages des critiques. Quant aux lecteurs d'Ourouër et moi-même, nous n'avions pas lu les critiques quand nous avons décidé de parler de cet ouvrage. Nous l'avons aimé, nous avons trouvé que malgré le fait que ça soit une fiction, il parle de gens, de destins, de  drames et de rencontres qui nous ont positivement émus.

vendredi 21 octobre 2011

PRINCESSE INES:


Texte et illustration de Martine BOURRE

Princesse Inès vit dans un château, au Moyen âge, entre le roi son père et la reine sa mère. Toutes ses soeurs sont déjà mariées et, elle, ne trouve aucun prétendant à son goût: trop gros, pieds trop longs, trop petit... Enfin aucun ne trouve grâce à ses yeux, si bien que son père décrète que celui qui accomplira le plus extraordinaire exploit deviendra son gendre, comme il en est souvent la coutume à cette époque, du moins dans les histoires....
Tous les chevaliers partent aux quatre coins du monde et un beau jour...l'un deux revient avec sa capture: un très grand, très furieux (?) dragon.

Aussitôt le roi, tenant sa parole, appelle sa fille pour lui présenter son prétendant...

Arrêtons-nous un instant sur la magnifique illustration. Voyez ce superbe chevalier, tout d'argent scintillant vêtu, sa posture cavalière irréprochable. Le vert émeraude de sa monture, rehaussé de vert plus lumineux, et de motifs textiles de verts différents, intégrés dans sa robe n'est pas sans faire penser à  Véronèse .


 Le récit adopte un ton légèrement teinté d'humour.


 La fille toute de bleu vêtue, avec sa mine encore innocente de l'enfance, s'approche, et, bien sûr, vous le devinez, c'est inévitable: elle tombe immédiatement amoureuse...du dragon...
La reine se dit que ça doit être un prince ensorcelé. Le roi se dit que ça sera un gendre que craindront ses envieux voisins. En somme tout va bien, on prépare les noces et on attend le baiser nuptial qui devrait transformer le dragon en prince charmant.  Mais, ce n'est pas exactement ça qui se passe......Voyez-voyez bonnes gens....Cet album fait partie des derniers achats de livres pour la jeunesse, et, pour connaître la fin de l'histoire, venez le chercher....
Les élèves de CP l'ont lu lors de leur découverte de la bibliothèque le jeudi 13 octobre, en compagnie de  l'assistante de la classe.

jeudi 20 octobre 2011

Modification des horaires

le mercredi 26 octobre la bibliothèque sera fermée au public


A partir du mercredi 2 novembre, les horaires d'ouverture au public seront désormais les suivants:

MERCREDI : de 9h à 11h
JEUDI: de 15h30 à 17h30
SAMEDI: de 9h30 à 11h30

mardi 18 octobre 2011

Yéti à Augy sur l'Aubois





Avec la Bibliothèque des Trois Provinces, Rendez-Vous vendredi 21 octobre à 20h30 à la salle polyvalente d'Augy sur l'Aubois pour écouter Yéti
http://bibliotheque3provinces.blogspot.com/2011/10/sur-la-piste-du-yeti.html

http://chermedia.com/2011/10/11/sur-la-piste-du-yeti/#more-40479

le samedi 29 octobre à Germigny l'Exempt -18

Le théâtre de l'Olivier, l'Atelier Val d'Aubois, Bordaçarre , les hérissons vous invitent à une histoire policière le 29 octobre à 20h.

jeudi 13 octobre 2011

DESHERBAGE

En ce moment, c'est le désherbage

Attendez, ne partez pas: vous ne vous êtes pas trompé de rubrique, vous n'êtes pas arrivé par erreur dans les travaux d'entretien de la commune.
Ah, je vous attends, à revenir sur vos pas, curieux...Alors c'est quoi ce désherbage? Mouron, chiendent, ronces? Pas vraiment...c'est le désherbage de nos étagères...
Ah ah? Eh bien, figurez-vous que, de temps en temps il faut bien faire de la place pour loger les nouveautés que nous acquérons pour vous, cher lecteur.
Vous vous retournez tout-à-fait, vous approchez, même, et vous me demandez sur quels critères on dépoussière?
pas ça



Eh bien, cela fait l'objet d'un stage d'apprentissage au métier de bibliothécaire du service public.
On retire les livres très vieux, très fatigués, tout jaunis.
ni ça

D'ailleurs vous ne les regardez pas plus que vos vieilles chaussettes rapiécées. Ah? Vous ne rapiécez pas? Vous jetez! Au pire, vous lavez les vieilles chaussettes en laine et vous les rangez dans le placard aux chiffons?





On retire aussi ceux qui sont obsolètes, caduques, comme, par exemple le dictionnaire médical de 1998, le guide des festivals musicaux du Cher de 2001.
Vous voyez? Ah oui.
A la place, on en mettra des plus récents.
Ca vous plait mieux!

On retire également ceux dont vous ne voulez plus, qui ne sont plus lus depuis plus de cinq ans, et achetés depuis dix ans, sauf les ouvrages appartenant à un fonds.

Mais encore?
On retire aussi les magazines de plus de 2 ans. Je sens que là, ça vous plait moins, mais rassurez-vous, les magazines reprennent régulièrement les mêmes thèmes chaque année.

Et puis...On en garde...par exemple ceux qui sont en « hors série », qui traitent d'un thème précis. Quelque temps...jusqu'à ce qu'en paraisse un tout neuf.

On garde aussi ceux qui font partie du fonds documentaire de la bibliothèque: les biographies, les monographies, les ouvrages classiques.


Et après? Ah, après! Après, on enlève les étiquettes, on les raye du catalogue et on en donne la liste au conseil municipal qui décide quoi en faire.





Et après, vous avez dans vos rayons des livres récents, renouvelés, propres, attrayants, correspondant à notre époque, et pas trop serrés. Voilà, vous êtes tout près d'en saisir quelques uns.

http://bibliothequebourdelinoise.blogspot.com/search/label/Billet%20doux 



samedi 8 octobre 2011

Une flamme s'est éteinte

Monsieur Paul DURAND, qui était à l'origine de cette bibliothèque, ouverte en 1993, nous a quittés à l'âge de 87 ans. Esprit cultivé, autodidacte et fervent lecteur, il avait voulu que chacun ait accès librement à la lecture. Il laisse le souvenir d'un homme réservé, attentif à chacun et s'intéressant à toutes  formes de culture.

mercredi 5 octobre 2011

Accueil de classe

La reprise des bonnes habitudes verra à nouveau la réception de la classe de CP à partir du jeudi 13 octobre 2011.
Les enfants accompagnés de la maîtresse ou de l'accompagnatrice de l'école viennent au rythme d'une fois toutes les deux semaines écouter une histoire et emprunter un livre de leur choix pour le lire à la maison.

lundi 3 octobre 2011

Mémoire filmée de Nérondes et du Cher

C'est le titre de la projection donné par l'Agence Régionale du Centre pour le cinéma et l'audiovisuel.

(Centre Image collecte vos vieux films pour la mémoire collective, les restaure et vous donne une copie.)

En partenariat avec la mairie de Nérondes, le cinémobile donnera une séance le mercredi 5 octobre à 16h et une à 20h30.http://www.nerondes.fr/CINEMOBILE.htm
Vous pouvez la retrouver en partie sur le sitehttp://memoire.ciclic.fr/. Pour retrouver le film sur la Libération de Bourges, taper ces mots dans le cadre pour rechercher, puis choisir parmi les films proposés.











cliquer sur le titre

samedi 1 octobre 2011

John le Carré: Un traitre à notre goût

Un jeune couple de la bonne société britannique passe des vacances aux Caraïbes...Banal?
...Comment Perry, austère professeur à Oxford, devient-il espion? Pourquoi lui et Gail, brillante avocate londonienne, rencontrent-ils sur ce court de tennis Dima,  parrain ostentatoire de la Mafia Russe, un peu voyant, avec sa Rollex endiamantée, son tatouage à l'index, sa famille qu'il exhibe comme une véritable caricature de mafia de cinéma.
John  le Carré nous livre chaque information après qu'elle ait eu lieu, et le lecteur, comme chacun des personnages a l'impression de s'être laissé berner.
 On s'y perd...On se demande " d'où cet espion est-il sorti ?", on rembobine, on se retourne, on ne le trouve nulle part. On revient dans la pièce qu'on a quittée et on y trouve d'autres personnages qui n'y étaient pas quand on en était sorti. La scène est devenue un décor de blanchiment d'argent de grande envergure, avec des complicités de l'establishment, qu'on a déjà vu (oui, mais où?)

John Le Carré  entortille le lecteur jusqu'au bout, un peu comme dans "La Constance du Jardinier" où deux mondes à l'opposé s'emmêlent. On s'emmêle aussi et on se demande lequel tire les ficelles...On arrive à la fin complètement interloqué alors qu'on avait cru partir dans une histoire au motif très convenu. Surprise!

vendredi 30 septembre 2011

Evenements culturels 1-2 octobre dans le Cher

Ce premier week-end d'octobre dans le Cher, nous aurons le choix entre plusieurs évènements culturels:

A BOURGES: Festival Bulle-Berry:
 http://www.bulleberry.com/2011/accueil11.html

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A SAGONNE: Corinne Duchêne lira, à 15h30 ses "contes du petit peuple féérique                    Renseignements :
 Bibliothèquen Intercommunale des Trois Provinces: http://bibliotheque3provinces.blogspot.com/


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A AINAY LE VIEIL:Lecture théâtrale de plusieurs textes, dont des extraits du livre de  Duszka Maksymovitch,  qui avaient  été donnés à Lyon et Lille(Un article lui est consacré dans la page "blog" de La Bouinotte N°117). Ainsi que d'autres témoignages qui  avaient été produits à Paris par Brigitte SY.

mardi 27 septembre 2011

Waldo et la mystérieuse cousine

Auteur et illustrateur: Catharina Walckx
Ed. Mouche de l'Ecole des Loisirs.
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Dans une grande forêt lointaine, Waldo, ours solitaire remarque la fin de l'automne et pense à hiberner bientôt:
"C'est comme si je devais m'arrêter de vivre, songe Waldo. Cette année, je n'ai vraiment pas envie d'hiberner. Encore moins que d'habitude"
Il passe devant chez son voisin Dédé:
"Si j'avais toute une famille comme mon voisin le lapin, ce serait plus joyeux"


Avec Dédé, il joue habituellement aux fléchettes...mais aujourd'hui, Dédé a reçu une lettre d'une mystérieuse cousine qui l'invite dans son village "Embadchémoi", au bord de la mer où elle habite "à moitié dedans".
Waldo part à la rencontre de cette mystérieuse cousine dont il a reçu une photo: ô déception, c'est une moule. Waldo et Dédé n'ont jamais vu de moule.
Waldo finit par la trouver, elle ressemble à un gros caillou noir collé sur un rocher et se nomme Jenny.
Avant elle était une lapine. Elle a été ensorcelée par "la vilaine table",  une sorcière qui s'est elle-même ensorcelée...Waldo doit trouver un prince charmant pour que Jenny-la moule retrouve son apparence...le prince charmant est un vieux sanglier solitaire qui joue aux fléchettes...

L'illustration se décline en deux dominantes de bleu  et de beige conjugués au clair et au foncé...
L'histoire se finit  bien: l'amitié règne, l'amour aussi.

Le récit tout en changements de décors intègre des dialogues aux répliques pleines d'humour.
C'est une histoire qui se lit bien à haute voix.

vendredi 23 septembre 2011

ronde de livres pour la jeunesse


Ronde de livres: Voici les derniers achats de la bibliothèque. Nous vous en avons présenté un tout à l'heure. Ils sont disponibles depuis la rentrée.

jeudi 22 septembre 2011

Louga et la maison imaginaire

Ecrit par Claire Fercak.
Illustré par Adrien Albert.
Edité à L'Ecole Des Loisirs.

Ce roman s'adresse aux jeunes à partir de 9 ans.
Une poupée estropiée, en compagnie de son ours estropié également, erre sur la rive d'un lac noir, oubliée par la petite fille qui était sa propriétaire et qu'elle chérissait.
Le coeur brisé, elle décide de vivre seule sa propre vie et ses propres rêves. A l'aide d'une craie, elle dessine  dans le sable sa maison imaginaire. Mais elle dérange William,  l'Arbre qui devient son ami. Lui même est tout embarrassé de son grand corps qui n'est pas en symbiose avec cette maison, conçue pour une poupée...Il l'aide à panser ses douleurs d'enfance; avec elle il conçoit sa maison imaginaire: par exemple, à l'intérieur, il y a un placard à soucis, où l'on enferme toutes ses douleurs d'enfance, bien fermé pour ne pas les laisser s'échapper.
« Le placard était peuplé de fantômes. Dans ce placard, on déposait les soucis. Les parents méchants, les sœurs qu’on n’aimait pas. Les coups, les cris, la tristesse. La ceinture qui claquait sur les fesses et la solitude aussi. »
Le ton du récit est triste et les illustrations quasi monochromes, excepté Louga et son ours.

Louga pourrait presque être heureuse mais l'armée de sangliers qui décide comment doit vivre  le monde, ravage tout. La tempête menace, Louga voudrait bien passer sur l'autre rive mais sa surface, lisse et sombre comme un miroir lui fait très peur, alors William, l'arbre, s'adapte pour permettre à Louga de traverser l'inconnu et de vivre la vie qu'elle a choisie...

Ce récit  onirique et poétique est l'adaptation d'une fiction préalablement écrite par Claire Ferjak  pour la radio "conte noir de la poupée". On peut  voir plusieurs symboliques dans ce roman de 36 pages.
Très subtil, il m'a beaucoup émue.

lundi 19 septembre 2011

En poussant la porte

En poussant la porte de la bibliothèque,



je joue, je sens, j'entends, je vois.....


Je touche à tout, je gobe les pages, je suce les mots, je reluque les titres à travers un papier de bonbon orange.
Je pleure aux sentiments des dramaturges, mes yeux tout chauds cherchent la consolation dans l'ivresse des images, dans les bras bienfaisants des BD aux cent visages.
Je m'arrête et pose mes bagages sur le sol des grands livres de voyages.
Et tandis que la somnolence me prend, j'entends des bruits de conquêtes qui montent du rayon de l'histoire.
Ma tranquillité n'est plus, je reprends mon chemin à travers les ruelles sombres et tortueuses des maisons où tant de sonnettes aux noms étranges me font de l'oeil pour appuyer sur l'étiquette rx...me voilà bien avancée, face à la porte de sortie, je ne sais duquel me saisir, j'ai envie de demeurer ici, ou de les prendre tous.

En tirant la porte, j'entends les murmures des phrases que j'emporte, des mots qui m'éblouissent, des images qui m'endormiront peut-être tout à l'heure en les ouvrant chez moi...

dimanche 18 septembre 2011

PRESENTATION

Vous trouverez dans ce blog  les informations de la bibliothèque, les derniers ouvrages acquis, les coups de coeur...  mais aussi des informations culturelles locales ou plus larges.



HEURES D'OUVERTURE AU PUBLIC:

Mercredi  :    de 9 h à 11 h
Jeudi : de 15h30 à 17h30
 Samedi :   de 9 h30 à 11h30




REGLEMENT:

La bibliothèque est ouverte à tout le monde.
Le prêt est gratuit.
Pour consulter sur place il n'est pas nécessaire d'être inscrit.
Pour emporter des ouvrages vous devez remplir une fiche d'inscription.

La durée maximum de temps de prêt est de 1mois pour les livres. Vous pouvez en emporter jusqu'à 5.
Elle est de 1 semaine pour les documents sur support CD.
Le prêt d'une liseuse numérique est également permis sous conditions.



Adresse:
10, grande rue (même bâtiment que la mairie)
18350 -Ourouer Les Bourdelins

téléphone mairie: 02 48 76 81 01