Vous trouverez dans ce blog les informations de la bibliothèque, les derniers ouvrages acquis, les coups de coeur... et aussi des informations culturelles locales ou plus larges.
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Depuis le 1 r juin 2018, la bibliothèque d'Ourouer a une nouvelle responsable et son nouveau blog est celui-ci:
Quelquefois je vous invite pour un replay sur des émissions, des films qui m'ont bien plu.
-Ces derniers temps je suis, en replay sur Arte+7, l'excellente adaptation par Andrew Davis de "LA PETITE DORIT", roman de Charles Dickens
Dans l'Angleterre victorienne, une jeune fille vit avec son père à la prison pour dettes de la Maréchaussée.
parallèlement à son histoire, d'autres personnages vivent des existences qui vont croiser sa route.
Romance et étude de société, ce film, en huit épisodes peut se voir en replay pendant 7 jours ou en vod.
-J'ai aussi regardé l'émission "ports d'attache"Hong-Kong, Boston, Panama, visites enchanteresses. Egalement en replay+7 puis en vod
-Et puis un long documentaire sur "Marlon Brando". Un reportage sans concession mais plein de compréhension, avec le regard des photographes qui l'ont saisi; les témoignages de ses proches dans sa vie personnelle et puis dans le parcours professionnel exceptionnel de cette star, illustré par de nombreux extraits de ses films mythiques.
A voir absolument.
-Côté téléfilm, je vous recommande aussi un polar singulier avec Line Renaud "La douce empoisonneuse", des personnages à la pointe de l'agacement, une intrigue toute en retournements, une comédie décapante et finalement drôle. A voir.
- Une série documentaire a également retenu mon attention "les émirats arabes". Le premier volet était vraiment des plus intéressants qui montrait ce qu'étaient les pays arabes avant l'ère coloniale et puis pourquoi et comment ils ont jailli du désert d'un éclat démesuré.. L'épisode sur les pêcheurs de perles était particulièrement accrochant, jusqu'au remerciement par le cheik qui les héberge et assure leur fin de vie.
Je vous propose, en cette dernière semaine avant les vacances, et la semaine de fermeture de la bibliothèque, deux petites histoires de Noël.
La première est une histoire de fille "le message au père Noël"
de Hiawyn Oram et Tony Ross
Rebecca adore Noël. Elle adore passer devant les vitrines, et tout ce qui précède Noël mais il est une chose qu'elle déteste, et pas la moindre, figurez-vous: Le Père Noël.
elle a une peur bleue du Père-Noël et elle ne veut pas qu'il passe par la cheminée. Alors elle la bouche. Et puis, comme il est trop tard pour le joindre au téléphone, elle lui laisse un message dans la cheminée...
Et le père Noël comprend très bien car lui-même a peur de tout un tas de choses qu'il ne comprend pas et n'a jamais avoué, comme la petite souris qui met des pièces sous l'oreiller.
Alors il répond à son message et met les cadeaux dans la cuisine, sans se moquer de ces peurs qu'on n'ose jamais avouer...
La deuxième histoire est celle d'un garçon qui n'aura pas son cadeau de Noël: "Le père Noël et le chat".
de Claude Giribone, Marcel Hugon et Isabelle Rognoni.
Le père Noël est entrain de distribuer ses cadeaux, pif paf pof dans les cheminées.
Le petit garçon dans son lit se demande si le Père-Noël va lui apporter sa boîte à outils.
Mais voilà, le père Noêl n'a plus rien dans sa hotte. Plus rien du tout. Alors, sur tous les toits il y a des chats, le Père Noël décide de...pif paf pof...glisser ce petit chat gris sous la chaise, à côté des bottes de l'enfant...
Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais c'est celle de l'auteur, et le petit garçon de l'histoire élèvera ce petit chat avec tendresse.
Après le spectacle GEORGES, que vous pouvez visiter dans les articles ci-dessous, vous nous avez demandé les livres qui sont cités dans ce spectacle.
Nous avons reçu pour vous :
"C'est un petit livre" de Lane Smith. Est ce que ça se mange?Non- Est ce que on peut s'asseoir dessus, envoyer des e-mails? etc...Non, c'est un petit livre, ça se lit...
"Pourkôa les libellules?" de Mei Mitsouki. Mais pourkoâ, se demande la grenouille, pourkoâ les libellules n'arrêtent jamais?
"Canard! Lapin! " de Amy Frouse Rosenthal & Tom Lichtenheld. Un joli dessin, une frimousse toute ambigüe que l'on regarde par la gauche, et on y voit un lapin; par la droite, et on y voit un canard. Et nos deux joyeuses comédiennes interprétaient ce dialogue sur la scène.
Alors lapin ou canard?
Ces trois livres sont maintenant disponibles à la bibliothèque d'Ourouer où vous pourrez les emprunter pendant trois mois...à moins que d'autres bibliothèques ne les réclament avant. Alors dépêchez-vous de venir les lire sur place ou les emprunter...
Sur le présentoir musique de la bibliothèque, un cd, pas le premier de Courir les Rues.
..mais...nous pourrons les entendre et les voir dans leur nouveau spectacle manuel du faire semblant, le 14 décembre à 17h au Luisant (site et résevations en lien au bas de ce blog).
Un petit aperçuICI
L'image désuète du bibliothécaire qui attend derrière sa banque de prêt s'efface devant le rôle du bibliothécaire qualifié pour animer des "lieux d'intégration et de lutte contre les inégalités".
Les bibliothèques ouvertes le dimanche, (puisque les magasins le sont bien) le soir tard, ont des exigences économiques, certes, dit-il. On ne peut pas imaginer un agent seul dans cette structure, On ne peut pas non plus le payer au tarif des horaires de journée de semaine...Autant de réflexions sur le devenir de nos bibliothèques, tellement indispensables mais menacées.
Ces deux artistes étaient présentes ce week-end à Ourouer les Bourdelins, mais aussi à Nérondes et à Blet.
Karine ZARKA
Lyonnaise, a déjà produit deux CD. Je vous invite à écouter un extrait dans son site, en lien.
Ayant une solide formation de chant et de musique elle invente des textes et des musiques qu'elle interprète chaleureusement.
Hélène PASSET
Clermontoise, chanteuse, musicienne et diplômée de l'université de Bordeaux en littérature jeunesse, elle est conceptrice de projet artistique et intervient, en milieu scolaire, auprès de public en situation de handicap, en choeurs d'enfants et d'adultes.
Toutes les deux, elles ont chanté, joué "Georges". Un livre qui est un chien. Un chien...d'où s'échappent de drôles de sons...
Ce spectacle a été donné à la bibliothèque de Nérondes et à celle des Bourdelins(enfin, dans la salle de la mairie, à proximité).
Il était organisé par la CDC, avec les trois bibliothèques.
(et comme on était bien ensemble, on a partagé un convivial moment au restaurant du village, avant de retrouver d'autre public à la bibliothèque de Blet)...
A Blet, nos deux artistes ont animé un atelier dont je ne saurais vous dire le nom technique mais qui consistait à chanter et à mixer les sons.(après consultation de Solenne qui en sait décidément long, ça s'appelle une loop-station)
Essayez: "pppp/ts ts ts ts/k k k k/" et puis dites des petites phrases "je veux du chocolat", ou bien chantez-le "et puis du nougat" "ouba ouba ouba ouba" "ah ah ah ah", et en même temps, utilisez cet instrument pour mixer les sons en cadence.
Ah oui, pour ça, on ne peut pas le faire chez soi, c'est vraiment un outil de professionnel que Karine et Hélène ont mis à notre disposition, munis d'un sévère (?) apprentissage, micros en plus....
Amis lecteurs, nombreux si je lis les statistiques, qui passez par ici, nouvellement ou depuis trois ans, il faut que je vous dise ce que je vois en coulisse:
L'article sur "La petite sirène" a été consulté 374 fois.
"Princesse Inès": 299 fois
"Liseuse, mode d'emploi": 291 fois
"Le sommet des Dieux": 175 fois.
Vous pouvez les relire en cliquant sur les titres, dans la marge de droite.
Vous avez sans doute vu les affiches en ville et celle devant la Communauté de Communes, et puis ici-même,
le samedi 15 novembre, la bibliothèque recevra le spectacle pour enfants:
Ce conte, d'Anne de la Boulaye, illustré par Sébastien Mourrain est paru au Seuil-jeunesse en 2013.
A partir du tableau d'Edouard Manet "Le fifre", que l'on peut voir au Musée d'Orsay, l'auteur nous renseigne sur la vie des enfants de troupe du second empire, en même temps qu'elle imagine l'aventure de la rencontre entre le héros de ce conte et le peintre.
Chaque page de texte présente, en vis à vis, son illustration à la manière d'un tableau, à la fois artistique et enfantin.
Ce livre se trouve à la bibliothèque des trois provinces à Sancoins.
Manet photographié par Nadar
Autour de cette oeuvre de fiction, la bibliothèque vous propose trois ouvrages ayant trait à MANET:
Manet "j'ai fait ce que j'ai vu"
par Françoise CACHIN.
L'auteur commence ainsi "Manet est-il le révolutionnaire, l'inventeur de la peinture pure, que certains -Malraux par exemple- ont voulu voir en lui? Le destructeur de l'académisme, ou bien celui qui, en son temps, restaure la grande peinture, le Titien, Le Vélasquez ou le Hals de son époque? Un casseur d'assiettes, ou celui qui, avec des moyens nouveaux, renoue le fil de la grande tradition? L'homme des ruptures, le premier "moderne", ou, selon Baudelaire, le "premier dans la décrépitude" de son art?
Edouard Manet, scandale, dandysme et modernité,
passion de arts chez Gallimard. Une biographie en images, avec des détails de ses oeuvres.
Le musée d'Orsay à 360°:Edité chez Flammarion, sous la direction de Guy Cogeval, cet ouvrage présente 300 oeuvres, parmi lesquelles des chefs d'oeuvres incontournables, des récentes acquisitions ou des oeuvres oubliées. certes, la part est faite belle à la peinture, mais sont aussi présents les autres arts:cinéma, opéra, sculpture, art décoratif, photographie...Présentées par ordre chrobnologiques, les oeuvres sont accompagnées de brèves notices les situant dans leur contexte.
Ces trois ouvrages sont disponibles à la bibliothèque d'Ourouër les Bourdelins.
Lecture de Pauline Sauveur et rencontre avec Danielle Laffitte et Alain Gaymard
Derniers jours de l'exposition ITINERANCES
Ouvert Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche de 15h à 19h.
Trois artistes aux parcours fort variés se sont retrouvés au Luisant pour exposer sur le thème ITIINERANCES.
Daniel Laffitte par ses peintures, Alain Geymard par ses photos et Pauline Sauveur par ses textes et photos vous font découvrir trois façons d'aborder ce thème: qu'il soit traité de façon intérieure ou de façon concrète, il a permis de créer une belle exposition!
Du jeudi 09 Octobre au Dimanche 26 Octobre de 15h à 19h
Prix d'entrée: 4 €
Inauguration le 3 Octobre à 18h30 - Ouverture Vendredi 4, samedi 5 Dimanche 6 de 15 à 19h avec rencontres avec les artistes.
Comme nous vous l'annoncions dans le post précédent, samedi soir avait lieu au Luisant, une rencontre avec François Rauline, le fondateur du Cirque Bidon.
Dans le cadre de l'exposition Itinérances, précédemment citée également, François Rauline nous a conté ses débuts d'itinérant, et puis comment est arrivée l'idée du cirque, en autodidacte, avec des copains de rencontre. Il nous a aussi parlé des constructions, celles des roulottes, celles du cirque, avec beaucoup d'anecdotes pittoresques. Il nous a longuement parlé du concept qui est le sien: celui du cirque sans chapiteau. Il nous a entraîné dans l'évocation de son périple italien pendant de longues années, avant de s'installer dans l'Indre.
François Rauline a répondu sans radinerie à nos questions, les pourquoi, les comment et c'est une soirée bien agréable que nous avons passée. Alain Gaymard était également présent, qui expose ses photos de cirque et de chevaux. Il expose pour quelques jours encore au pôle du cheval à Lignières.
Chez nos collègues de Sancoins (bibliothèque intercommunale des trois provinces), j'ai visité l'exposition "l'echo des tranchées", qui consiste en plusieurs panneaux montrant la guerre des tranchées dans la bande dessinée. Je vous la recommande. Moi-même je ne savais pas que ce thème avait autant été traité, et de manière aussi poignante.
Une vitrine d'exposition montrant des objets venus de cette tragédie de l'histoire, émeuvent et questionnent le visiteur, cent années après.
Pour connaître les lectures, interventions et animations autour de ce sujet, cliquez sur le lien de la seconde ligne, ou rendez-vous tout en bas sur la ligne du blog de la bibliothèque des trois provinces.
Dans le site de la CDC, ci-contre et ci-dessous, à Ourouer, Walter, Belge et méchant. Dans le site Ca jazz à Blet, ci-dessous, "Swing Valse" en café-concert à Nérondes
Dans le site de l'Atelier du Val d'Aubois, à Germigny, lectures en rapport avec l'exposition.
A la bibliothèque, à Sancoins, voir le blog ci-dessous, expo sur le thème de la guerre de 14-18
A Bourges, expos au château-d'eau, dans les caisses d'épargne, des dessinateurs de BD-Bulleberry...
L'Atelier du Val d'Aubois, se prête une fois par an au jeu de l'exposition.
Cette année, le thème est ITINERANCES; un sujet pour lequel ont composé trois artistes: DANIELLE LAFFITTE, artiste peintre, PAULINE SAUVEUR, plasticienne et ALAIN GAYMAR, photographe.
La salle est habilement partagée en trois espaces qui se réunissent néanmoins grâce à la lumière et à la projection au plafond de petits films oniriques visibles de tous les points de la salle.
On note également la reconstitution d'une roulotte dans laquelle figurent les oeuvres photographiques qu'Alain Gaymard a réalisées pour le Cirque Bidon sur le thème "Vite, ralentir". De très belles photographies des chevaux tout en profondeur de champ que j'ai particulièrement aimées.
Les tableaux de Danielle laffitte ont pour thème "les ponts" dans une itinérance intérieure autant qu'en voyage géographique. Des petits carrés de cinquante centimètres de côté défilent ou se juxtaposent comme les visions successives qu'on peut avoir par la fenêtre d'un train ou d'une voiture, ou bien, fixement, par les carreaux quadrillés d'une fenêtre. D'autres visions viennent d'un point de vue tout à fait extérieur. Une oeuvre de sculpture au sol ne manque pas de nous surprendre...
L'exposition de Pauline Sauveur demande de s'arrêter et de s'asseoir pour visionner une aventure particulière en diaporama commenté tel qu'elle le raconte dans son blog en lien, et puis de suivre ses photos commentées, sur le fil de l'itinérance...
Je vous recommande tous les sites en lien des artistes. Avant de sortir du présent blog, n'oubliez pas non plus l'adjonction des sites amis,tout en bas où vous pourrez visiter le site Le Luisant, Atelier du Val d'Aubois. Vous y noterez les rendez-vous particuliers qui prendront place pendant cette exposition: entre le 4 et le 26 octobre. Au plair de vous y rencontrer.C'est vraiment une chance d'avoir cet espace de culture extraordinaire à proximité.
Aujourd'huin on a tiré le listing, laborieusement, zut, il n'imprime pas la dernière colonne, alors on râle, on recommence autrement!!!ouf, on y est enfin, 39 pages!
On vérifie, et on commence à mettre en place ces nouveautés dans les rayons. On découvre en même temps, on lit un peu, on feuillette, on regarde les illustrations, afin de vous conseiller, de vous recommander, de vous trouver exactement ce que vous cherchez!
Voici la présentation de ce film adapté en série par le réalisateur lui-même sur Allociné.
Ce film avait été, à l'origine, tourné pour le cinéma et il faisait partie de la sélection à Cannes.
Bruno DUMONT, dans la vidéo ci-dessus nous explique ses choix.
P'TIT QUINQUIN est un polar burlesque. Des personnages absolument improbables évoluent sur l'écran dans une histoire de meurtres complètement ordinaires pour leeurs motifs, mais inattendus quant à la mise en scène des crimes.
Près de Boulogne sur Mer, une vache morte, trouvée dans un bunker, contient les morceaux ingérés d'un cadavre de femme...ah oui, beuheuheuh, ça commence bien...mais des cadavres il yen aura d'autres dans ce paysage maritime. Soit dans des maisons cossues, soit dans des fermes, la vie des habitants se ponctue d'évènements villageois, de traditions.Fanfare, radio-crochet... Par contre les personnages, eux, sont habités de secrets, de pensées devinées peu à peu par le spectateur.
Le commandant et son adjoint sont tout à fait atypiques, à l'opposé du mythique séduisant enquêteur.
Bruno Dumont place en devinettes dans l'esprit du spectateur, les motifs de la haine et du meurtre tels que racisme, jalousie, adultère, et nous pose la question que l'on pose à l'enquêteur "qui a tué?".
Je garde pour la fin la description de ceux qui sont la trame de cette histoire: une bande d'enfants, pendant les vacances. P'tit Quinquin est l'un d'eux au visage déjà abîmé, amoureux de la petite voisine, les copains, avec qui ils explorent, jouent, aiment ou détestent, Les bagarres arrivent aussi.
J'ai bien aimé ce film (même découpé en séries) avec ses personnages déjantées, son action fantaisiste et les photographies que B. Dumont nous donne à voir et à penser.
Encore quelques jours sur Arte+7 et, ensuite en DVD et VOd après le délai de replay gratuit.
Eddy Bellegueule, c'est son nom. Bellegueule, le nom de sa famille, Eddy le prénom que ses parents lui ont donné. Il est né dans un village du Nord de la France, dans un village et une famille qu'il définit dès les premières pages. L'écriture est parfaite, le vocabulaire soigné, les phrases agréables à lire, ce qui fait qu'on le lit vite et avec plaisir. Ce qu'il décrit, par contre dans ce roman -car il définit cet ouvrage comme un roman- est parfois au bord du trop-plein. Trop plein de violences, culturelles, sociales, familiales, trop plein de désert économique, social, culturel. Et voilà ces mots qui reviennent comme reviennent les coups, les humiliations et la peur dans la vie d'Eddy Bellegueule.
Edouard Louis a dirigé un ouvrage dédié à Pierre Bourdieu, à vingt ans. Celui-ci, paru au Seuil en février 2014, est son second livre. Il est étudiant en sociologie, après avoir passé un bac en option théâtre.
Il ne pouvait pas faire autrement que de s'enfuir loin de cette violence qui s'abattait sur lui, enfant différent,. Pourtant, il ne renie pas sa famille, son village, mais il met en lumière, à travers son histoire, une France ignorée ou volontairement oubliée.
Il fait partie des nouveaux achats de la bibliothèque d'Ourouer les Bourdelins. Les lecteurs qui l'ont emprunté, et moi-même, ont tous été bouleversés.
Ecoutons-le présenter son livre:
Voici , écrite sur le cahier d'école...la liste des ouvrages que votre bibliothèque a achetés, chez notre plus proche libraire, pour la rentrée littéraire. Certains ne sont même pas encore sortis!
-Ringarde votre bibliothèque?
Quelques uns sont déjà en rayon, d'autres sont en cours de préparation.Un n'est pas encore arrivé.
A bientôt.
Amis lecteurs berrichons, je n'ai pas besoin de vous présenter Alain Rafesthain, enseignant, écrivain et président socialiste du Conseil général du Cher pendant plusieurs mandats.
Pour vous, amis lecteurs d'autres provinces, et même d'autres pays, puisque la consultation des statistiques journalières vous porte à ma découverte, voici une présentation plus détaillée;
Le roman commence par le chapitre intitulé "L'ambuscade".
"Ils avaient quitté le camp peu après le lever du jour et François Pezard n'avait eu que tout juste le temps de saisir son casque lourd et son fusil MAS 36 pour sauter dans le camion, un vieux Simca rapatrié d'Indochine...
"...Aux lueurs naissantes qui rosissaient l'orient, il jugea qu'il pouvait être six heures du matin...
"...une nuit fraîche et étoilée, peuplée des mille et un bruit qui habitaient les monts tout proches du Nementcha, des bruits qu'il s'efforçait d'identifier sans y parvenir.Quelle différence avec ceux de la Sologne où il avait grandi..."
Tandis que le convoi avance, François pense à ses parents, à sa fiancée, à sa proche démobilisation et à l'injustice de cette guerre. C'est alors qu'ils sont attaqués. On est en 1958, en Algérie.
François est grièvement blessé, et, avant de sombrer dans le coma, il prononce "Monzami, Monzami", certain de reconnaître ce visage émacié penché sur lui.
Ce visage qu'il avait rencontré à l'âge de onze ans, alors qu'en hiver, son père avait hébergé l'homme qui le portait, pour une nuit et qui avait laissé une montre à son départ.
Comme l'explique la quatrième de couverture, à ceux des lecteurs qui sont plus jeunes que moi, les Monzami étaient nommés ainsi dans les années cinquante. Rescapés de la guerre de 39-45, ils sillonnaient la campagne en vendant leurs pauvres marchandises, et vivaient très précairement. Personnellement, je m'en souviens très bien. Parfois nous en avions peur car on faisait croire aux enfants qu'ils portaient des poignards sous leurs manteaux.
Je me souviens aussi de ceux que je rencontrais dans Bourges en burnous ou en manteaux longs, coiffés de passe-montagnes et qui avaient l'air d'avoir encore plus froid que nous, partagée en crainte et pitié.
Alain Rafesthain nous raconte avec élan l'histoire de François, jeune Solognot, fils de boulangers au village de Presly, appelé sous les drapeaux pour l'"opération de maintien de l'ordre en Algérie". Il évoque le déchirement de quitter son village, sa fiancée, ses parents, et les découvertes successives d'un monde où ce qu'on attendait de lui, lui semblait de plus en plus contestable.
Son frère, bientôt normalien, rencontre, à l'occasion de sa vie berruyère étudiante, différents courants de pensée réagissant à ces évènements, et se rallie aux idées socialistes.
Son père, les voisins, partagent aussi les informations et les réflexions que le contexte politique leur inspire.
L'auteur, sans grandiloquence, mais avec justesse, sobriété, et néanmoins chaleur, poésie et sentiments nous fait partager les émotions de ces années-là, à travers les destins de François et des personnes qui croisent ou partagent sa vie.
Est-ce qu'il reverra son Monzami? Est-ce qu'il survivra? Quel sera le destin de ceux qui l'entourent? Eh bien, il faut lire ce roman, bien sûr.
Mardi matin, la commission culturelle du Pays de Nérondes tenait sa conférence de presse de la rentrée afin de présenter son programme d'animations pour la saison 2014/2015.
Après les allocutions de nos élus, président de la CDC, déléguée à cette commission, et des responsables culturels pour le département et pour la région qui soulignaient toutes l'intérêt pour les territoires d'avoir des animations de qualité, la coordinatrice nous a présenté le programme qu'elle a mis en place et que je vous invite à consulter en direct sur lesite CULTURE de la CDC.
La soirée d'ouverture de la saison aura lieu au gymnase de Nérondes le vendredi 12 septembre 2014 avec le spectacle "T'emmêle pas" par le quatuor Megamix,pour tout public au tarif unique de 6€. réservez rapidement au 02 48 77 62 04, ou à l'accueil du siège de la CDC du Pays de Nérondes, 27, route de St Amand.
Durant toute la saison, des affiches vous informent devant ce bâtiment, dans vos bibliothèques et vos commerces habituels. La plupart du temps on affiche complet très rapidement tant vous appréciez ces spectacles, ne tardez donc pas à réserver.
Notez d'ores et déjà la soirée à Ourouër, le 10 octobre à 20h30: Un one man show d'humour noir de WALTER, intitulé "BELGE ET MECHANT"
Tarif plein: 19€, tarif réduit 14€.
Retrouvez la totalité des programmes dans le site mentionné en lien, car d'autres spectacles auront lieu: à Mornay-Berry, Cornusse,Chassy, Charly, Flavigny, Croisy, Bengy, Ignol, Blet, Tendron. Et puis, la nouveauté est de qualité:des soirées "On vous emmène en car". Le principe: vous réservez auprès de la CDC, vous venez au point de Rv,et on vous emmène en car de ce point de Rv au spectacle en soirée et retour.
A la maison de la Culture de Nevers: "Robin revient tsoin-tsoin" le 28 novembre.
A la Carrosserie Mesnier, à St Amand: "La beauté du monde" le 6 décembre.
A l'Atelier du Val d'Aubois de Germigny:"Casta Diva" le 3 avril
A la maison de la Culture de Bourges:Gérard Morel "La guinguette des fines gueules".
Tarifs et détails dans les programmes et sur le site mentionné plus haut.
Des animations spécifiques aux trois bibliothèques auront lieu les 14 et 15 novembre, dont nous aurons l'occasion de vous reparler.
Ah oui, cher lecteur habitué de ce blog, vous allez me dire "Ivo Andric, ce n'est pas récent". Non. Vous savez bien que pendant les vacances j'aime revoir des films cultes, relire des classiques, des poètes etc...
Ivo Andric est né à Travnik en 1892. Ayant pris une part active au mouvement national yougoslave, il a connu la prison et l'exil.Ensuite il a été diplomate et écrivain.Il a reçu le prix nobel de littérature en 1961. Il est mort à Belgrade en 1975.
Son livre le plus connu est "Le pont sur la Drina" édité chez Belfond en 1997, mais je n'ai pas pu l'obtenir auprès de la DLP, ce qui fait que je me suis plongée dans ce recueil de nouvelles , traduit du serbo-croate par Pascale Delpech.
Ces dix nouvelles, en fait dix portraits,brossent un tableau de la Bosnie au 18e et 19e siècle. Un très riche tableau, magnifiquement peint, très coloré, très peuplé et très significatif de la complexité d'un pays envahi, à cette époque, tantôt par les Turcs, tantôt par les autrichiens et où cohabitent orthodoxes, juifs, musulmans avec plus ou moins de bonheur.
C'est dans ce contexte qu'Ivo Andric place les destins détournés de ces personnages happés par la guerre, l'occupation, la folle violence et le pouvoir changeant.
Mara la courtisane est l'une de ces nouvelles: sous la domination turque l'humble fille d'un boulanger, chrétienne, est enlevée par un chef militaire qui l'abandonne lors de sa fuite au moment de l'invasion autrichienne.
Le destin du lieutenant Murat est également scellé et rien ne pourra enrayer la marche qui lui est imposée.
Celui du frère Marko occupe plusieurs chapitres et celui intitulé "au temps du cantonnement" décrit la haine contre l'envahisseur turc, déguisée sous la façade de l'obéissance.
On lit quand même dans une atmosphère colorée par la riche plume de l'auteur.
Extrait de la page 90
« Les
étés à Sarajevo sont incomparables. Ces journées d’été avec leur calme, leur
éclat et leur nature verdoyante, apparaissent comme une récompense attribuée à
ceux qui doivent supporter les automnes humides, les hivers rudes et les
printemps capricieux de Sarajevo. Par un tel matin d’été la ville ressemble à
un plat en argent orfévré de Bagdad, entièrement décoré de petites feuilles
sombres, dont la moitié est en or et l’autre moitié de couleur sombre. Dans les rues, de larges bandes de soleil
étincelantes et brûlantes alternent avec des zônes d’ombres foncées et toujours
fraîches. Suivre ces rues en passant de l’ombre à la lumière éclatante dans le
murmure de l’eau invisible, ne semble être ni une obligation ni un travail,
mais une sorte de jeu prolongé et joyeux. L’on ne sait ce qui est le plus beau
et le plus agréable, la brûlure du pavé blanc et étincelant ou la fraîcheur de
l’ombre d’un vert profond. »
Voici la nouvelle adresse du site de l'association "les z'arts en campagne":http://www.cajazzablet.fr/
Vous y trouverez la présentation, les images des festivals, et tout ce que vous désirez savoir.
Pour ma part, je vous propose quelques photos que j'ai prises lors du festival 2014.
Samedi dernier, la salle était comble pour le concert de "Les Chiens Huilés".
"
Musiciens virtuoses et polyvalents, ils
mettent à profit leur aisance techniquepour interpréter un répertoire
multiculturel varié (tango, boogie, mariachi, techno minimale, cha-cha,
surf, swing, zouk...) (...)"
Débonnaires et maîtrisant parfaitement les instruments musicaux, c'est un concert tout en plaisir et en drôlerie que les "chiens huilés" ont donné au Luisant pour le plus grand plaisir des spectateurs.
-Ce soir, en apéro-concert, on pourra voir le groupe MOS "
"Muriel (chant -très belle
voix- et caisse claire) Olivier (guitares)
Serge (contrebasse) vous entrainent dans leur bal
minimal. De Frehel à Michael Jackson, de la chanson réaliste des bouges
parisiens aux tubes interplanétaires de la pop, en passant par le tango et le
rock'n'roll, ils se sont (presque) tous faits petits, pour rentrer dans une
voix, une guitare et une contrebasse".
-Et puis, le 6 août: UMLAUT BIG BAND jouera sur scène à 20h30. Le groupe, composé de quatorze musiciens comprend entre autres, Michel Condor, le chanteur de mambos et ispano-latinos des Chiens Huilés, ainsi que Louis et Geoffroy, du même groupe.
Parue en 2006, la septième édition est toujours aussi appétissante. Je l'avais également emportée pour mes menus de vacances.
Les légumes du jardin, les produits frais de la ferme, ceux des nombreux marchés de nos campagnes et de nos villes, les denrées de nos lieux de vacances, y figurent dans de nombreuses recettes toutes plus appétissantes les unes que les autres.
Pour en citer quelques unes:
La tartinade aux algues.
Les aubergines farcies à la provençale.
Les tomates farcies aux céréales.
La bruschetta au fromage.
La sauce crue aux piments.
Les pâtes aux olives.
Les galettes de pommes de terre nouvelles...
Et puis les desserts, aux fruits, les yaourts et les douceurs aux miels, avec conseils sur les différents miels.
A emprunter, pour la curiosité ou pour un usage pratique...
Dans une petite ville du Kansas, un violent orage s'abat servant de décor à un drame: un homme est assassiné et sa femme kidnappée.
Dès lors, deux familles, celle des victimes et celle de l'assassin vont vivre une vie de tragédie. La fille du couple, Jody, avait alors trois ans. Elle est élevée par ses grands parents et se demande constamment ce qu'est devenue sa mère, qui l'adorait, elle vit dans l'espoir constant de son retour, effectuant elle-même ses recherches..
Alors qu'elle a vingt trois ans, et qu'une chaleur étouffante règne sur le pays, ses oncles, en grande délégation, viennent lui annoncer la libération de l'assassin présumé, Billy, le mauvais garçon désigné par la communauté. La libération anticipée du prisonnier est dûe aux nombreuses failles du dossier.
La ville est désormais partagée en deux clans et Jody se voit replongée dans le passé et celui de toute sa famille, de puissants éleveurs avec leurs idéaux et leurs travers. La violence baigne le livre ainsi que les histoires d'amour et d'adultère, les jalousies à tous les niveaux familiaux et sociaux.
La vérité éclatera, dérangeante.
Saga familiale en même temps que thriller, ce livre, paru en 2012, m'a été dernièrement recommandé par les lecteurs, et je l'avais emporté pour mes lectures de vacances.
Image non contractuelle: c'est le n°3 que nous avons acheté, au sommaire:200 meilleurs produits, le top des nouveautés, PC portables, hybrides, smartphones, tablettes new generation, les accessoires, les tops nomades, et puis des enquêtes, le cloud, une arnaque?, voitures connectées...
Venez les découvrir, avant la fermeture d'été. Il vous reste encore, le mercredi 9, jeudi 10 et samedi 12 juillet...
Karine ZARKA
Hélène PASSET
par Françoise CACHIN.
Edouard Manet, scandale, dandysme et modernité, 
Le musée d'Orsay à 360°:Edité chez Flammarion, sous la direction de Guy Cogeval, cet ouvrage présente 300 oeuvres, parmi lesquelles des chefs d'oeuvres incontournables, des récentes acquisitions ou des oeuvres oubliées. certes, la part est faite belle à la peinture, mais sont aussi présents les autres arts:cinéma, opéra, sculpture, art décoratif, photographie...Présentées par ordre chrobnologiques, les oeuvres sont accompagnées de brèves notices les situant dans leur contexte.
Une vitrine d'exposition montrant des objets venus de cette tragédie de l'histoire, émeuvent et questionnent le visiteur, cent années après.
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Quelques uns sont déjà en rayon, d'autres sont en cours de préparation.Un n'est pas encore arrivé.
